Un concert symphonique "aux couleurs de l’est… Opéra, concerto et symphonie sont réunis pour célébrer l’âme slave".
Lunaire... L'expression est lâchée et c'est vraiment le mot qui m'est venu en assistant à ce spectacle. Une ambiance étrange, décalée; j'avais presque l'impression d'être sous l'eau.
L'ouverture, épique et entraînante, restera ma partie préférée. L'étrangeté viendra après, et me perdra. Des musiques lascives, longues, des notes aiguës et perçantes à n'en plus finir. Un solo de violon, par la supersoliste Dorota Anderszewska, qui, indépendamment de son talent indéniable, m'a fait penser aux miaulements d'un chat triste. Quand mes oreilles tentent d'écouter la harpiste, essayant de trouver ses notes dans cette effervescence violonesque, je la vois. Je vois ses mains qui jouent mais n'entends rien. Et ça me saute au yeux : elle semble désolée, face à son instrument, de lui infliger tel supplice.
Un concert tout de même intéressant, pas à mon goût, certes et des musiciens talentueux. Je n'ai juste pas aimé.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Stanislaw Moniuszko
Halka - Ouverture
Karol Szymanowski
Concerto pour violon et orchestre n° 1 opus 35
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5 en si bémol majeur opus 100
Lukasz Borowicz
direction
Dorota Anderszewska
violon
Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon
Stanislaw Moniuszko
Halka - Ouverture
Karol Szymanowski
Concerto pour violon et orchestre n° 1 opus 35
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5 en si bémol majeur opus 100
Lukasz Borowicz
direction
Dorota Anderszewska
violon
Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon